Bank of Canada Governor Tiff Macklem

La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur inchangé en raison de l'incertitude commerciale

Cette semaine, le Canada, très probablement, laissera un taux d'intérêt de base à 2,75%, malgré les attentes de certains économistes, ce qui est possible. Le principal économiste de CIBC Eueury Shenfeld considère la diminution improbable, mais «une agréable surprise», si elle se déroule toujours.

Actuellement, les marchés financiers estiment les chances de réduire le taux de 0,25% à seulement 7%. La raison en est une inflation plus élevée et des indicateurs de marché du travail inattendu et inattendu: en juin, l'économie a ajouté 83 000 emplois et le taux de chômage a diminué pour la première fois depuis janvier.

L'inflation en juin est passée à 1,9%, et les indicateurs de base de la banque canadienne restent environ 3%, ce qui complique l'argument en faveur d'une nouvelle atténuation de la politique monétaire.

Néanmoins, Schenfeld et ses collègues de CIBC attendent deux baisses du pari jusqu'à la fin de l'année. Ils indiquent un ralentissement de l'économie et de la «oisiveté» croissante de la production, ce qui réduira bientôt la pression inflationniste. Il estime également que le différend commercial avec les États-Unis a déjà entraîné une baisse du PIB au deuxième trimestre.

La dernière enquête auprès de la Bank of Canada Bank a montré: les entreprises préfèrent ne pas changer de prix en raison des tarifs pour les consommateurs - c'est un signal selon lequel une augmentation de l'inflation peut être temporaire.

Le chef de la Banque du Canada Tyff MacLem a précédemment noté qu'en raison de l'instabilité dans le commerce, la banque n'a pas publié de prévisions économiques à part entière en avril, mais a présenté deux scénarios.

L'économiste en chef de Desjardins, Jimmy Jean, estime que la banque a déjà reçu une clarté suffisante pour revenir aux prévisions standard. Cependant, il admet également la possibilité de réduire le taux en septembre - en particulier si les États-Unis introduisent les tarifs promis à 35% pour l'exportation canadienne.

L'anxiété est particulièrement causée par des tarifs pour l'acier, l'aluminium et le cuivre, ce qui est particulièrement important pour l'économie de l'Ontario et du Québec. Dans ce cas, selon Jean, une nouvelle diminution du taux sera une étape justifiée.

Bien que le gouvernement fédéral ait intensifié les investissements dans la défense et les infrastructures, Desjardins s'attend à ce que l'effet de ces mesures ne soit perceptible qu'à long terme. Cela ouvre l'espace bancaire du Canada pour l'action dans les prochains mois.